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ATLANTIDE ENGLOUTIE
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La loi de la mer et du sol

Si Platon disait vrai, la description qu'il donne de l'île engloutie devrait être conforme à la géologie !

N'est-il pas remarquable que Platon attribue à Poséidon, "dieu des mers et ébranleur du sol", le sens du Bien Public d'un peuple obligé, pendant des millénaires, à s'organiser pour lutter contre la montée des eaux ?

Voici qu'en -7 000 (toutes les dates sont "calendaires" av. J.-C.) la mer en vint à lécher le Dogger Bank , magnifique barrage naturel !

Cliquez pour voir la carte Carte 10 : La Mer du Nord en -7 000

Mais déjà l'eau s'infiltrait aux deux extrémités. Comment ne pas imaginer que l'on n'entreprit pas de protéger par des digues l'immense plaine qui s'étalait jusqu'aux Pays-Bas !

Atlas, chef de tribu, juché au plus haut point du Banc, sut convaincre ses voisins d'adopter un plan grandiose. Il reçut des pleins pouvoirs limités à la sauvegarde du bien public (les "Lois de Poséidon").

 

La Grande Plaine d'Atlantide

La carte suggère un tracé de digues suivant la pente naturelle du terrain en direction du rivage actuel.

Voici ce que put devenir l'Atlantide en -3 000 Cliquez pour voir la carte Carte 3 : L'Atlantide en -3 000.

Le Dogger Bank émergeait encore, avec, au sud-ouest, en son point le plus élevé, la Cité Royale (Cartes 4 et 5 : La Métropole d'Atlantide et sa Cité Royale). Au sud-est, s'étalait, la "Grande-Plaine" de 530 x 360 km de Platon, devenue une "île", entourée d'eau de tous côtés.

Il avait suffi, en 4 000 ans, de hausser les talus de un centimètre par an pour contenir la montée des eaux. Mais l'ouvrage devint énorme. Les digues atteignaient par endroits une hauteur de 30 m pour une largeur de base de 150 m ! Le long des côtes actuelles, les Iles Frisonnes formaient un barrage naturel.

Cette carte,Cliquez pour voir la carte Carte 3 : L'Atlantide en -3 000, répond remarquablement à la description de Platon.

Il faut voir dans le texte une entorse. La Grande Plaine, dit Platon, était entourée par un "fossé" (taphros) de 30 m de profondeur et de 150 m de largeur, qui conduisait l'eau des fleuves à la mer. Difficile à croire, reconnaît Platon !

Tout s'éclaire si l'on peut traduire "taphros" par "digue", ainsi qu'il en est pour le mot anglais "dyke". On retrouve les dimensions calculées, mais aussi la déviation des fleuves continentaux par le bourrelet.

Et la fertilité de la Grande Plaine s'accorde au climat de l'époque, qui y amenait les températures du Portugal.

 

La fin tragique de l'Atlantide

On imagine l'épouvantable drame que provoqua l'inévitable rupture de digue, sous l'assaut d'une de ces tempêtes dont la Mer du Nord est coutumière !

L'auteur est tenté de la placer vers -2 600, époque où l'Empire Mégalithique perd sa cohésion et, comme le dit Platon, délaisse la sagesse ancestrale, adoptant des "moeurs avides et cruelles", que nous attribuons aux indo-européens de l'Age du Bronze (Cliquez pour voir la carte Carte 5 : L'Age de Bronze en Europe).

L'Occident perdra sa grandeur. C'est le moment où les prêtres de Malte abandonnent leur rocher, sous la conduite d'Imhotep, pour transmettre à l'Egypte le flambeau de l'Atlantide.

Merveilleux !

Seule façon de vérifier : dater des sondages aux points et de la Grande Plaine, pari insensé, qui justifierait une exploration de la Cité Royale, au point du Dogger Bank.

L'auteur ne cache pas son hésitation. De quel droit priverait-il l'humanité d'une de ses occasions de rêver dont elle a tant besoin ?


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