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MER
DU NORD
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Références :
- Sea-level changes in the North Sea basin par S.Jelgersma, Acta. Univ. Upsala, 1979
- Cross-section of sediments in the western Netherlands, after Dr Jong and S.Jelgersma, 1979
Le Dogger Bank est un plateau sous-marin de 300 x 100 km posé sur le sol très plat de la Mer du Nord, à 350 km des Pays-Bas. Par tempête, des brisants se forment sur ses hauts-fonds de 20 à 30 m ( Carte 7 : Fonds actuels de la Mer du Nord).
La géologie nous apprend que la baisse du niveau des mers, à la fin de la glaciation, vers -18 000, avait mis la Mer du Nord à sec jusqu'au large de l'Ecosse ( Carte 8 : L'Europe du Nord vers -18 000).
Suivant la courbe de remontée des mers admise pour les côtes des Pays-Bas, l'ascension y est régulière jusqu'à nos jours. L'arrivée des eaux étant repérée à -19 m en -6 600, on conclut que les fonds de -20 à -30 m du Dogger Bank étaient déjà noyés à cette époque.
La courbe, précise-t-on, décrit le mouvement des rivages, résultante observable du mouvement tectonique et du mouvement du niveau des mers (eustatique). Les mouvements du sol, non mesurables en mer, sont estimés négligeables, si bien que le déplacement du rivage depuis la glaciation est dessiné en fonction de cette courbe locale et des cotes de niveau actuelles des fonds marins.
Un résultat est que le Dogger Bank aurait commencé à être contourné par la mer vers "9 000 BP".
L'auteur n'a aucune compétence en géologie. Il avoue hésiter souvent sur le sens à donner aux termes employés.
Il s'est cependant risqué à décomposer, en chaque point de la Mer du Nord, la courbe de remontée du rivage en ses composantes : eustatique et tectonique.
Ses outils de travail ont été :
Ces courbes suggèrent, dans l'axe de la Mer du Nord, des enfoncements du tiers des soulèvements au fond du Golfe de Botnie, résidus du lent retour à l'équilibre de la croûte terrestre depuis la fonte des glaciers. L'écrasement sous le glacier scandinave étant estimé à 300 m vers -18 000, on est conduit à envisager un soulèvement de 90 m, en bourrelet, dans l'axe de la Mer du Nord. Mouvements non "négligeables" !
Ces calculs, éminemment sujets à caution, permettent, pour un point quelconque de la Mer du Nord, où le taux actuel d'enfoncement est de n mm/an, de calculer, en multipliant par n l'ordonnée de la courbe du haut , de combien le sol était soulevé, en ce point, à une date quelconque. Ajoutant cette valeur à la cote actuelle, on obtient, par comparaison à l'eustatique, sa cote de niveau vis-à-vis du rivage de l'époque.
La courbe des niveaux 0 est la ligne de rivage à cette date.
Le résultat de ces calculs est étonnant.
La Carte 10 : La Mer du Nord en -7 000, modifie peu la ligne de rivage "admise" en 9 000 BP. Mais le soulèvement en bourrelet au long des côtes actuelles détournait l'Elbe, la Weser et l'Ems vers un lac où le Rhin et la Meuse se déversait avant de se forcer un passage vers le Dogger Bank et la Manche.
Les Iles Frisonnes seraient le résidu actuel du bourrelet côtier. Derrière lequel, du Zuydersee à Anvers, la stagnation à l'approche de la mer aurait créé des conditions favorables à une formation massive de tourbe, qu'on ne constate nulle part ailleurs.
La présence, au large de l'Ecosse, de ravins profonds de plus de 200 m, alors que la baisse des mers fut de 120 m, n'étonne plus si le sol y était alors soulevé de 80 m. L'auteur est parfaitement conscient de la fragilité de ses supputations. Il espère que leur intérêt purement géologique suscitera, de la part des Savants, des réactions qui pourraient prendre la forme de réponses aux QUESTIONS ci-après.
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