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PREHISTOIRE
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Un trop long silence
Voici quarante ans que le radiocarbone, en les vieillissant de 1 000 à 3 000 ans, affirme que les premières cultures de l'Europe ont précédé, de beaucoup, l'essor, un peu avant 3 000, des civilisations d'Egypte et de Mésopotamie.
Il n'est donc plus possible de baser la préhistoire sur le postulat "Ex Oriente Lux", par lequel la lumière s'était propagée depuis le merveilleux Proche-Orient, d'autant plus tardivement et médiocrement qu'on s'en éloignait.
C'est pourtant cette conception qui constitue encore la toile de fond des publications accessibles au grand public, laissé dans l'ignorance du rôle majeur qu'a joué l'Europe au Ve et IVe millénaires av. J.-C.
On comprend certes la prudence des savants, confrontés à la remise en cause d'un siècle de recherches par une technique nouvelle qui exigea une longue mise au point.
Mais le temps des doutes est passé.
Ce livre : L'Atlantide
des mégalithes, se propose d'exposer au public ce que pourrait
être la Nouvelle Préhistoire qui, de l'apparition de l'homme
à -1 000, replacerait les faits archéologiques à leur
date imposée par le radiocarbone. (Toutes les dates s'entendent
calibrées, calendaires av. J.-C.).
Les faits sont spectaculaires.
Si le radiocarbone fait remonter vers -9 000 les débuts de la vie collective en Palestine (Jéricho), puis à -6 500 l'extraordinaire civilisation urbaine d'Asie Mineure (Çatal-Höyük), on évoque moins qu'il montre aussi leur dépérissement. En effet, vers -5 000, il n'existait plus de civilisations organisées qu'en Europe. En deux Europes faut-il dire, dont le destin fut incroyablement différent.
A l' Est, depuis l'invention de la métallurgie du cuivre vers -5 000 (les trésors de Varna), la vallée du Danube n'a cessé de voir ses brillantes initiatives anéanties par des migrations successives. Le radiocarbone étale sur trois mille ans ces "invasions indo-européennes" d'origine si controversée.
Nordiques (-4 600), Peuples aux Haches de combat (-3 600), Indo-européens (-2 600), Peuples de la Mer (-1 300), répètent leur scénario de dévastations suivies de Renaissances.
Carte
1 : -4600 - 3800 Invasion nordique
Carte
2 : -3 600 -3 000 Invasion des Peuples aux haches de combat
Carte
3 : L'Atlantide en -3 000
Carte
4 : L'invasion en -2 300 "Indo-européens"
Carte
5 : L'Age de Bronze en Europe
Carte
6 : L'invasion des Peuples de la Mer
L'étroite corrélation
chronologique entre migrations et variations climatiques
(
Illustration
1 : "Variations climatiques et invasions") démystifie le sujet.
Les paisibles paysans des immenses régions nordiques, chassés par le froid,
et de plus en plus mal accueillis, furent contraints de s'organiser en guerre.
On ne naquit pas indo-européen, on le devint par nécessité. Comment en vouloir
à ces pauvres gens ? Mais aussi quel contresens d'en tirer gloire ! Il fallut
chaque fois quatre cents ans pour en relever les ruines !
Tout porte à penser que ces bouleversements débordèrent sur l'Asie, expliquant les soubresauts des civilisations mésopotamiennes.
Cultures d'El Obeid, cuivre de Palestine, dolmens du Golan, Sumer, Indus, Hyksos, Abraham, légende d'Io, Crète Minoenne, Guerre de Troie, Peuples de la Mer s'inscrivent dans un processus grandiose et cohérent.
L'Empire mégalithique
Par un saisissant contraste, l'Europe occidentale connut trois mille ans de paix immuable, sous l'égide de ce qu'il faut bien appeler l'Empire mégalithique.
Pourquoi ces mégalithes
?
Pourquoi près de l'Océan ?
Pourquoi ces orientations astronomiques ?
Pourquoi cette sagesse de moeurs des maîtres d'un si vaste empire ?
Les tribus aventurées sur les terres exondées par la glaciation, durent s'unir pour endiguer la montée des eaux, acquérant l'esprit de solidarité, le goût des grands travaux et le souci d'assurer à leurs morts des sépultures indestructibles, les mégalithes.
Leur repli s'arrêtera vers -6 000 avec la montée des mers, tout au long des côtes occidentales, où les archéologues s'étonnent de plus en plus de l'absence d'armes, de fortifications, de ces "tombes royales" où, ailleurs, tant de potentats se faisaient enterrer avec leurs trésors. Alors que d'énormes travaux "publics" supposent un pouvoir politique fort et que l'identité des monuments, de l'Andalousie à l'Irlande et au nord de l'Ecosse suggère la puissance d'une caste religieuse.
Quant à l'indiscutable souci astronomique, ne résultait-il pas de la nécessité de prévoir les marées inconnues en Orient ?
Bref, il faut admettre l'existence, de 2 500, d'un vaste Empire mégalithique aux murs uniques dans l'histoire.
Expansion en Méditerranée
Pourquoi enfin cette tendance à jeter aux orties le minutieux travail archéologique qui montrait comment l'art de la pierre s'était répandu, depuis les superbes ouvrages de Mycènes, par Malte et l'Andalousie, jusqu'aux pierres informes d'Occident ? La chronologie impose seulement d'en inverser le sens.
Les faits archéologiques s'ordonnent alors en une très belle expansion de l'Empire occidental en Méditerranée, jusqu'en Egypte, au temps d'Osiris. Depuis, trois cents Pharaons, se disant fils d'Horus, se firent gloire de maintenir la paix et la tolérance. Aujourd'hui encore... !
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